Pour célébrer le Millénaire de la «Ville aux 100 clochers», et sur invitation de Mathias Courtet, directeur artistique de l’événement, Vincent Baranger et Anthony Lebossé, le caennais de la bande, créent le « 101ème clocher ». Un clocher contemporain, un signal rouge, qui célèbre l’histoire de la ville, mais qui incarne surtout son avenir, un symbole fort du port et de la presqu’île, quartier à vivre en pleine transformation de la ville de Caen

« Dans la ville aux 100 clochers ! ... »

Cette expression que l’on entend lorsque l’on décrit la ville, et qui raisonne jusque dans le chant des supporters du Stade Malherbe de Caen et d'Orelsan, n’est pas tout à fait exacte, mais ce qui est sûr, c’est qu’ils sont un symbole fort de Caen et qu’ils marquent le paysage de la ville entre les abbayes et les églises qui sculptent l’horizon. Curieusement, la presqu’île et le port n’en avaient pas, ce n’est donc pas un lieu de culte ou religieux, qui a été dessiné, mais un lieu de rendez-vous, un repère, qui joue de cette fable des 100, en s’inscrivant dans cet héritage architectural et en prolongeant l’histoire de la ville vers son avenir !

Un « clocher maritime » rouge

Rouge, comme une balise de tribord ou un phare, il renforce le canal en tant qu’entrée maritime affirmée de la ville, et transforme le port en une place centrale de Caen. Localisé sur la «proue» de la presqu’île, visible depuis la périphérie du port, il sera un point de repère géographique et chronologique, mais aussi un point de liaison entre le centre historique et la ville en devenir. Une microarchitecture que les Caennais s’approprieront pour les petits et les grands rendez-vous. Un signal qui prendra vie la nuit en s’éclairant de rouge comme un cœur battant de la vitalité caennaise et de ses habitants.

« A l’image de l’église au milieu du village, le clocher transforme le port en véritable place publique »

Historiquement issus d’une même entreprise, ce projet a symboliquement réuni le savoir-faire industriel de Terreal et l’artisanat de la Poterie de Bavent. Faisant écho au pont rouge de la Fonderie, à la couleur des armoiries et du logo de la ville, le clocher a été pensé comme un monolithe rouge. Une teinte de tuile d’une couleur intense a spécifiquement effectivement été développée pour le projet par la tuilerie Terreal (groupe Wienerberger), située à Bavent à quelques kilomètres du site d’où l’argile utilisé pour les briques a été extrait. Tandis que l’épi de faîtage signature, a été réalisé par la Poterie du Mesnil de Bavent, entreprise du patrimoine vivant.

Un projet collaboratif réalisé pour les Caennais, et fabriqué par les Caennais !

Le clocher est un projet qui s’appuie sur les entreprises et les savoirs faire locaux. La tuilerie Terreal comme fabricant et mécène, l’entreprise-école Metal Academy, la Poterie du Mesnil de bavent, l’entreprise Citeos, les services de la Ville... C’est tout un écosystème local et pas moins d’une quarantaine de personnes qui ont été réunies et fédérées pour faire exister ce projet !

Le projet a bénéficié du soutien de l’entreprise Terreal - Groupe Wienerberger.
terreal.com